Mot de l’élu
Le 19 Mars 2015, le conseil municipal de Collégien a adopté le budget primitif 2015.
Ce vote a finalisé un travail engagé depuis le mois de septembre 2014. Trois orientations ont été retenues par le conseil municipal pour construire ce budget :
- Aucune augmentation des trois taxes communales
- Maîtriser un service public de qualité
- Vérifier que nos dépenses n’augmentent pas plus vite que nos recettes.
Effectivement, le redressement des finances publiques de l’État, mais aussi des conseils régionaux et départementaux, passe par une diminution, chaque année, des dotations aux collectivités locales. L’installation récente d’entreprises dans la nouvelle zone d’activité, même si nous avions envisagé une commercialisation plus rapide, aura permis d’enregistrer malgré cela, une progression de nos recettes de 5,5 %.
Fort de cette augmentation, des réunions entre directeurs des services et le bureau municipal ont permis de maîtriser les dépenses de fonctionnement à hauteur de 4,3 %.
La renégociation de contrats de téléphonie, d’affranchissement, du câblo-opérateur ou encore la dématérialisation des actes administratifs et financiers nous permettent d’atteindre l’équilibre.
Ce résultat nous permet de dégager une part égale aux années antérieures pour investir afin d’améliorer nos services à la population et l’entretien des bâtiments et des voiries communales.
Le montant faible de notre dette, au regard de notre budget, nous permet d’envisager, sans peser sur les futurs budgets, le financement par l’emprunt d’un nouvel équipement communal au sein de la Courée, avec la construction d’un auditorium, ainsi que des nouveaux locaux administratifs.
Enfin, le dernier trimestre, a permis de nous rassurer pour l’avenir de nos finances avec la signature de permis de construire et de promesses de ventes de nouvelles entreprises souhaitant s’installer dans la zone d’activités de Lamirault nous garantissant ainsi la pérennité de nos actions.
Didier Mériot, premier maire-adjoint en charge des finances et des grands projets
Le fonctionnement
Le budget de fonctionnement concerne toutes les dépenses courantes de la municipalité (eau, électricité, salaires, petits équipements,…) qui permettent de faire « fonctionner » la structure. Les recettes de fonctionnement sont pour une large part composée par le produit des taxes foncières (39 %) et de l’attribution de compensation de Marne-et-Gondoire (26 %) mais aussi de la taxe d’habitation (9 %), des différentes dotations et participations (14 %), des produits des services (7 %), et d’autres taxes (5 %).
Les dépenses de fonctionnement reflètent particulièrement les engagements pris par le conseil. Répartition des dépenses de fonctionnement 2015 par politique :

L’autofinancement
La part d’autofinancement 2015 : on part des recettes de fonctionnement qui sont de 6 631 558 € auxquelles on soustrait les dépenses de fonctionnement qui sont de 6 021 561 € pour un total de 609 997 € auquel on ajoute l’excédent d’autofinancement reporté de 2014 de 66 963 € soit un total de 679 960 €. Ce total détermine notre marge de manœuvre dans les décisions d’investissement.
L’investissement
Les recettes d’investissement sont composées de la part d’autofinancement dégagée, de dotations, de subventions, de produit de cessions et d’emprunts. En ce qui concerne les dépenses d’investissement (voir exemples ci-contre), fin 2015, la construction d’un bâtiment complémentaire à l’école de musique permettra aux équipes de déménager des préfabriqués proches de l’ancienne mairie. Pour financer ce projet, un emprunt sera contracté. Mais il ne pèsera qu’à hauteur de 8,22 % sur le budget 2016, date des premières échéances de remboursement – ce qui est peu, ramené à l’exemple d’un ménage lambda dont le taux d’endettement recommandé est de 33 %.

Les subventions aux associations
Pour conforter le soutien à la vie associative, solidaire et intergénérationnelle
Pour les associations Sports et Loisirs
59 940 €
Pour le CCAS (Centre communal d’actions sociales)
41 731 €
Pour la caisse des écoles
18 035 €
Mémento Budget 2015
Fonctionnement
Recettes
6 631 558 €
Dépenses
6 021 561 €
Investissement
Recettes
3 080 281 €
Dépenses
3 080 281 €
Autofinancement
679 960 €
Taux (communal) des taxes
Taxe d’habitation
14,07% depuis 1998
Taxe foncier non bâti
67,12% depuis 1998
Taxe foncier bâti
26% depuis 2002 |